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© Antoine Massinon Architecte

Pourquoi le futur Leclerc de Grand-Champ représente-t-il le futur (écologique) des points de vente

Avec sa construction éco- consciente, le Leclerc de Grand-Champ, qui ouvrira en 2025, est à la pointe de l'innovation écologique

Jonathan Le Borgne
Jonathan Le Borgne

Le futur Leclerc de Grand-champ, à côté de Vannes dans le Morbihan, devrait sortir de terre fin 2025. Un projet ambitieux comprenant un supermarché de 2700 m2, un espace culturel de 800 m2, ainsi qu’un drive cinq pistes. Le tout, pensé à la fois de manière éco-responsable de par son architecture et utilisant le maximum de matériaux de réemploi.

Magasin auto-consommant

Le bâtiment sera construit en étant soucieux des ressources et de son environnement en limitant son empreinte carbone par l’utilisation de matériaux à faible impact environnemental, issus de filières locales, de matériaux recyclés ou de réemploi.

Il est notamment prévu la création d’une centrale photovoltaïque sur les 8881 m2 de superficie de toiture (70% de couverture en panneaux) avec la possibilité de réintroduire le surplus de consommation dans le réseau ou en stockage suivant l’avancée des nouvelles technologies.

Cela permettra à terme de couvrir entièrement les besoins énergétiques du bâtiment tout en produisant en surplus 30% d’énergie.

Pour les besoins du site, un stockage des eaux pluviales sera mis en fonctionnement par le biais d’une toiture hydro-active ainsi que la mise en place de revêtements de sol drainants. Un système respectant au mieux le cycle de l’eau et qui permettra d’atteindre une auto suffisance pour l’eau sanitaire, le lavage et l’arrosage.

Parking éco-responsable

Afin de concilier l’intégration paysagère et le point de vue environnemental, 80% du parking, qui habituellement constitue un des points chauds de par le bitume qui renvoie la chaleur, sera enterré en sous-sol sous la surface commerciale. Au rez de chaussée, un stationnement végétalisé permettra la non-imperméabilisation et une infiltration naturelle des eaux pluviales; une régulation thermique (lutte contre les îlots de chaleur) ; une régulation hydrique (réapprovisionnement des nappes phréatiques); la préservation de la biodiversité en milieu urbain; ainsi que le retour du vert en ville pour l’amélioration du cadre de vie.

Gestion des flux froids et chaud 

Un système de chauffage issu de la récupération de la chaleur émise par le système de production de froid sera mis en place pour répondre notamment aux exigences RT 2020, visant à réduire l’impact des bâtiments sur l’environnement.

Par ailleurs, il est prévu une réduction de 40% de la consommation d’énergie grâce à la fermeture totale des meubles froids et le remplacement des matériaux recyclés ou de réemploi des fluides frigorigènes par du CO2.

Façade intégrées au paysage

L'aménagement paysager des bâtiments se fera dans la continuité du paysage bocager (haies composées de strates arbustives et arborées). Les façades du supermarché, de l’espace culturel et du drive seront intégrées aux paysages avec des teintes douces et des enseignes ton sur ton, répondant aussi à des critères d’ensemble vertueux, paysagers…

© Antoine Massinon Architecte

Meilleure gestion des éclairages

L’éclairage naturel dans le bâtiment sera maximisé. L’implantation et le choix des lumières en extérieur respectera la “trame noire”, afin de limiter la dégradation et la fragmentation des habitats naturels dues à l’éclairage artificiel, non propice à la biodiversité nocturne.

Des installations respectueuses de l’environnement comme des bornes solaires, maximiseront les chances de réduire la pollution visuelle.

Réemploi, tri et zéro déchets 

Le bâtiment sera conçu avec du mobilier de réemploi et l’utilisation de bois issus de filières locales sera favorisée.

À l’intérieur de la grande surface, des services favorisant le recyclage (bouteilles plastiques, bouchons, piles usagées, ampoules…), la récupération des emballages et du matériel informatique seront mis en place.

L’enseigne a pour but également d’encourager l’éco-conscience en favorisant les bonnes pratiques et usages (bio en vrac, paniers anti-gaspillage, « j’apporte mon propre contenant », dématérialisation des tickets de caisses et prospectus, sacs de caisse de fruits et légumes réutilisables). L’ambition à terme pour l’enseigne de Grand-Champ est d’atteindre le zéro déchet. Une volonté qui apparaitra par ailleurs dans l’incitation et la participation aux opérations « nettoyons la nature » auprès des associations et des écoles.

RSE

Jonathan Le Borgne Twitter

Éditeur de Je Bosse en Grande Distribution. Passionné par la transition numérique des entreprises. Consultant, formateur et stratège en communication digitale pour la grande distribution.

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