Rencontres, demandes étonnantes... la vie olympique au coeur du Carrefour du Village des Athlètes

Le village olympique de JO de Paris a ouvert ses portes le 18 juillet dernier. Cette supérette Carrefour - dont l'enseigne est partenaire majeur de l'évènement - a été mise en place pour l'occasion pour permettre aux athlètes de trouver tout ce dont ils ont besoin pour leur quotidien.

Ce magasin Carrefour est un VRAI magasin, à l'image des concepts de proximité de l'enseigne. Il présente 1500 références et une équipe de 30 personnes assurent le fonctionnement du point de vente. 

Tout cela est presque ordinaire, à une différence près : le quotidien des salariés est un lot d'anecdotes uniques. Clients superstars comme Nadal ou Zidane, visite atypique, demandes surprenantes, célébration avec les sportifs, les équipes du magasin nous ont raconté ses moments de vie olympique très privilégiés.

Croiser des clients superstars

Travailler dans le magasin olympique chez Carrefour ne ressemble en rien à un quotidien d'un professionnel d'un magasin. Dans le flux d'athlètes qui circulent dans le magasin, il n'est pas rare de croiser des superstars : « devant la supérette, nos équipes ont eu la chance de croiser des légendes du sport international telles que Zizou, Nadal ou encore Alcaraz », s'amuse Aurélien, « certaines personnalités sont même venues faire leurs courses chez nous : Alexis Lebrun, Antoine Dupont, Léon Marchand, Serena Williams, et j’en passe », complète-t-il.

Chaque matin à l’ouverture, nos équipes voient défiler les délégations australienne et néerlandaise en plein footing… plus de 60 athlètes qui courent d’un bloc, ça réveille ! ».

Une vitrine pour Carrefour

Ce magasin est aussi l'occasion pour l'enseigne de faire découvrir ses produits. « Les athlètes les aiment », se réjouit le responsable de la communication. Parmi les athlètes qui sont clients réguliers de la supérette, on retrouve notamment la gymnaste star Simone Biles : « elle vient au moins tous les 2 jours en magasin, pour refaire son stock de pains au chocolat et autres gourmandises », sourit Aurélien Deffay.

Les équipes de Carrefour croisent également le gymnaste chinois Liu Yang :  « il est venu célébrer sa médaille d’or juste après la finale des anneaux masculins, en s’offrant une boisson fraiche et une barre de céréales », s'amuse un employé du magasin.

Enfin, autre habituée du magasin, c'est une dénommée Évelyne. Diététicienne de la délégation canadienne, cette dernière est venue «  une première fois au début des Jeux», souligne un employé, puis « elle a été accompagnée, guidée et conseillée par nos collaborateurs sur des produits snacking pour les encas des athlètes ». Satisfaite des produits et des conseils, « elle revient tous les 2 jours, charriot à la main, récupérer sa commande désormais préparée en amont avec soin par nos équipes », souligne un membre du magasin.

Autre fait amusant, le troc de pin's. Durant l'évènement mondial, qu'ils soient aux couleurs des pays, des disciplines, de Paris 2024..., des milliers de pin's circulent. « C'est une tradition dans ce genre d'évènement, chaque athlète s’en voit remettre un certain nombre dans son starter pack, et tous s’accrochent fièrement sur le tour de cou. On sait l’engouement qu'ils génèrent », précise Aurélien Deffay. Mais le plus étonnant c'est l'engouement suscité pour le pin’s Carrefour : « c'est le Pokemon rare », remarque le directeur de la communication digitale, « les athlètes se bousculent en magasin à sa recherche ».

Des demandes étonnantes

Dans cette vie commerciale, il y a bien sûr les imprévus du commerce et ses demandes étonnantes. « Dès les premiers jours des Jeux, nous avons reçu la visite de la délégation afghane, désespérément en recherche de pantoufles », s'amuse le directeur de la supérette. Le magasin n'ayant pas prévu de l'intégrer dans son assortiment s'est démené pour récupérer 4 paires pour les athlètes.

Autre fait amusant, celle d'une nageuse qui avait absolument besoin d'un rasoir : « elle toquait à la porte 30 minutes avant l'ouverture », raconte le directeur, « elle était déjà en retard pour son épreuve et avait absolument besoin d’un rasoir. On aime à penser qu’on a peut-être joué un petit rôle dans ses performances du jour », sourit le directeur du point de vente.

Une autre demande étonnante a marqué les équipes du magasin, et pas avec n'importe quel sportif. En effet, le pongiste Alexis Lebrun - grand frère du médaillé de bronze Félix - cherchait désespérément un bol pour déguster ses céréales. N’en ayant pas référencé dans l’assortiment, « l’équipe du magasin s’est rapprochée de Sodexo pour emprunter quelques bols et donner satisfaction à notre exceptionnel pongiste », nous explique-t-il.

Une occasion en Or pour créer du lien avec les athlètes

Avec ses clients stars, le magasin Carrefour du village olympique crée aussi un lien mémorable. Ces derniers le communiquent aisément sur les réseaux sociaux et offrent ainsi à l'enseigne un joli coup de communication.

C'est le cas par exemple de l’athlète Philippine Levi Jung Ruivivar qui a diffusé une vidéo sur ses réseaux sociaux dans laquelle elle fait une visite guidée à sa communauté. L'équipe Carrefour a repéré la vidéo et à proposer une 2e visite, «  cette fois-ci guidée », insiste la direction du magasin, « avec des conseils produits, des astuces de consommation, un accompagnement personnalisé. Résultat : elle va publier une 2e vidéo… et on lui a offert son panier de courses ! », complète-t-elle.

Autre histoire olympique : un matin, surprise de voir des athlètes en rayon se prendre en photo avec des produits de la supérette, l’équipe a entamé la discussion avec les clients, «  qui se sont avérés être des avironnais argentins, partenaires de Carrefour Argentine », interpelle le directeur. Résultat : « on leur a offert à chacun une gourde Paris 2024 ».

Le magasin Carrefour du village olympique écrit avec les JO de Paris une petite partie l'histoire et son lot d'anecdotes.