À partir du 14 mars, le masque dans les supermarchés, c’est fini (enfin, jusqu’à nouvel ordre)

Voilà une nouvelle qui va redonner le sourire à tous les professionnels des magasins : le masque dans les supermarchés et les centres commerciaux ne sera plus obligatoire dès le 14 mars.
À partir du 14 mars, le masque dans les supermarchés, c’est fini (enfin, jusqu’à nouvel ordre)

Le premier ministre a en effet annoncé jeudi 3 mars que le port du masque en intérieur ne serait plus obligatoire à compter du 14 mars. Cela reste une levée de l’obligation, jusqu’à la prochaine décision et l’arrivée d’une nouvelle vague à l’hiver prochain (sait-on jamais).

Les supermarchés et les centres commerciaux sont directement concernés par cette mesure. Clients comme professionnels n’auront plus l’obligation de le porter, quasiment deux ans après les premières obligations au début de la crise sanitaire.

Dans les magasins, des soulagements et beaucoup de prudence

Pour les professionnels en magasin, les avis sont nuancés. Beaucoup ont conscience qu’il s’agit d’une suspension et non d’une suppression.

D’un côté, nous avons des satisfaits plutôt enthousiastes « de pouvoir travailler correctement surtout pour la mise en rayon », explique ce salarié. Un autre confrère tempère en disant « qu’il est fort probable que les enseignes nous demandent de continuer à les porter quelque temps encore par sécurité ». Pour le moment, les consignes en magasin sont en train d’être clarifiées.

D’autres demeurent plus réticents à la fin du port du masque : « Moi je compte encore le garder », explique cette hôtesse de caisse, « les clients sont sans gène et toussent sur nous. Pas plus tard qu’hier, un client a enlevé son masque juste à côté de moi pour... éternuer... ». Même constat pour cette salariée : « cela ne me dérange pas de le porter, car je vois trop de clients tousser sans mettre la main et les postillons voltigent, donc je vais le garder encore un peu par précaution pour moi et mes proches ».

Après deux ans de port du masque, certains ont définitivement adopté le réflexe, surtout pour les professionnels les plus exposés.