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En pleine période des fêtes, certaines enseignes perturbées par des mouvements de grève

Voilà quelques jours que les salariés de plusieurs enseignes alertent sur l'approvisionnement en magasin.

Jonathan Le Borgne
Jonathan Le Borgne

À quelques jours des fêtes de fin d'année, plusieurs enseignes subissent des mouvements de grève au sein des entrepôts afin de perturber l'approvisionnement des magasins. Carrefour et Auchan du côté des enseignes alimentaires, Leroy Merlin et Decathlon du côté des enseignes spécialisées, ces quatre enseignes font face au mécontentement de collaborateurs qui réclament des hausses significatives de salaires.

Une demande de revalorisation des salaires

Depuis la mi-décembre, des opérations de débrayages et de barrages filtrants sont amorcées. À l'appel des syndicats, plusieurs ont pris place aux abords des entrepôts afin de perturber leur approvisionnement.

La raison de cette colère, une demande de valorisation des salaires dont le souhait est de rééquilibrer les rémunérations des salariés à hauteur de l'inflation. La demande vise à augmenter les salaires à hauteur de 2000 euros brut par mois.

À ce jour, malgré un premier accord de valorisation à +1%, le mouvement s'est poursuivi : « une offre indigne » et jugée insuffisante pour le moment. En cas de désaccord, le mouvement pourrait bel et bien entacher une période cruciale pour les magasins de l'enseigne.

Conséquences : des rayons impactés pour les fêtes de fin d'année

Conséquence directe de ces perturbations, des rayons qui se vident sans réelle source d'approvisionnement : « des ruptures, oh que si... et certains rayons plus que d'autres », alerte cette salariée chez Auchan . « Je compte vraiment sur les dernières livraisons de demain et après-demain », espère une autre responsable attristée de voir son rayon dégarni à l'approche d'une période commercialement importante.

Globalement les rayons les plus touchés sont les rayons frais (charcuterie, crémerie) et les rayons métiers (poissonnerie notamment où la fréquentation est très importante à ce moment-là de l'année) : « on compte jusqu'à 80 à 90% de ruptures sur certains de nos rayons », raconte cet employé.

Idem du côté des PGC : « le plus dur c'est au niveau des biscuits apéros, c’est du jamais vu », explique ce manager.

Enseigne

Jonathan Le Borgne Twitter

Éditeur de Je Bosse en Grande Distribution. Passionné par la transition numérique des entreprises. Consultant, formateur et stratège en communication digitale pour la grande distribution.

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