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5 conseils opérationnels à mettre en place facilement pour développer la visibilité de sa page Facebook

Voici 5 conseils opérationnels pour développer vos interactions rapidement.

Jonathan Le Borgne
Jonathan Le Borgne

Pas facile de se faire une place et d'avoir de l’engagement sur ses publications, n’est-ce pas ?

En effet, se faire une place sur les réseaux sociaux n’est pas une mince affaire. Facebook et Instagram, pour ne citer qu’eux, sont des lieux très concurrentiels où de nombreuses marques et entreprises tentent de se frayer un chemin pour développer leur visibilité.

Nous avons voulu dans cet article revenir sur les leviers de visibilité sur Facebook et nous vous donnons 5 conseils très opérationnels à mettre en place rapidement.

🤔 Comprendre fonctionne l'algorithme de Facebook en quatre idées reçues

Le saviez-vous ? Toutes vos publications ne sont pas visibles par vos fans. Bien au contraire. On considère même que seulement 10% de vos abonnés voient vos publications défiler dans leur fil d’actualité.

Cette visibilité est dictée par ce qu’on appelle un algorithme. Celui-ci sélectionne et ordonnance les publications susceptibles d'intéresser les internautes. Cette démarche est bien entendu volontaire de la part de Facebook qui cherche à personnaliser l’expérience de ses utilisateurs. Plus les internautes verront du contenu qui les intéresse, plus ils sont susceptibles de rester longtemps sur l’application.

👉 Idée reçue n°1 : tous vos fans ne voient pas vos publications

C’est VRAI.

Pour être visibles, vos publications doivent répondre à plusieurs critères.

Il faut savoir que Facebook mesure en temps réel l’engagement (commentaires + like + partage) sur votre publication en fonction des personnes qui ont vu le post (c’est ce qu’on appelle le taux d’engagement). Plus celui-ci est élevé, plus votre publication a des chances d’être vue.

Néanmoins, toutes les interactions ne se valent pas : Facebook privilégie par exemple les publications qui génèrent des commentaires ou des partages que des publications qui génèrent de simples likes. Facebook souhaite inciter aux conversations. En ce sens, plus vous aurez de commentaires pertinents sur vos publications, plus Facebook vous valorise.

👉 Idée reçue n°2 : la vidéo n’est pas le format le plus engageant

Beaucoup d’études que vous lirez sur le sujet vous diront le contraire. Non, la vidéo n’est pas LE format le plus engageant. Mieux vaut d’ailleurs une bonne photo, qu’une mauvaise vidéo.

Sur notre dernière analyse sur le sujet, la vidéo a plus de chances d’être vue si celle-ci est longue. Facebook mesure ce qu’on a appelé le taux complétion, c’est-à-dire le pourcentage de personnes qui consultent la vidéo jusqu’à la fin (ndlr : 80% des internautes quittent les vidéos au bout de 10 secondes seulement par manque d’intérêt).

👉 Idée reçue n°3 : ce n’est pas la taille de la communauté qui compte.

De notre expérience, ce ne sont pas les pages qui ont le plus de fans, qui ont le plus d’engagement et donc plus de visibilité. Il faut bien avoir en tête que c’est une question de régularité.

Plus vous publiez du contenu qui intéresse votre audience, plus Facebook sait à qui la diffuser, quand et comment. Le réseau social cherche ainsi à récompenser les pages qui parviennent à fidéliser leur audience.

👉 Idée reçue n°4 : il n’y a d’horaire à privilégier, il n’y a que de bons contenus

Toutes les études sur le sujet vous diront de poster systématiquement le mardi et le jeudi entre 18 et 20h. Sur le principe pourquoi pas. Mais suivre ces consignes c’est comme prendre le périphérique à une heure de pointe.

Il n’y a pas d’horaires types à suivre. Le bon conseil est celui de varier et de tester les créneaux où votre audience semble le mieux réagir.

Aussi, si votre contenu est bon, Facebook le diffusera.

Bon à savoir : pour avoir accompagné le média 100% social media Brut (média connu pour son format vidéo), sachez que le média diffuse 40% de ses publications… très tard en soirée ou très tôt le matin. Oui, entre 23h et 7h du matin. Les publications atteignent des taux d’engagements très importants sur ce créneau du fait de la faible concurrence ce qui permet aux publications d’avoir une viralité plus lente.

5 astuces simples pour développer son engagement sur Facebook

Ces tactiques de visibilité sont le fruit de mon expérience sur ma page Facebook et empruntée aux pratiques des médias pour qui j’ai longtemps opéré. Voici 5 conseils opérationnels qui fonctionnent.

👉 Recycler et donner une seconde vie à vos anciens contenus

Première astuce, n’hésitez pas à donner une seconde jeunesse à d’anciens contenus. Si vous avez créé des contenus qualitatifs il y a quelques mois ou quelques années, je vous invite à leur donner une nouvelle chance en les partageant à nouveau.

  • si ce sont des photos, copiez-collez la photo et actualisez la description si c’est nécessaire
  • si c’est une vidéo, crosspostez-la. Je vous explique tout ça ci-dessous.

💡Astuce : dans le Creator Studio, l’outil qui centralise vos pages professionnelles, sélectionnez par exemple les vidéos qui ont généré plus de 10 000 vues.

Cochez ensuite la vidéo que vous souhaitez diffuser et cliquez sur “créer une publication vidéo” et actualisez la description si nécessaire. Pourquoi on fait ça ? Tout simplement que Facebook ne considérera pas cette vidéo comme un contenu dupliqué. La publication sera différente, mais la vidéo sera la même. Facebook comptabilise les vues cumulées sur les publications différentes.

Cette astuce peut être utile pour permettre aux abonnés n'ayant pas vu cette vidéo de la visionner. C’est une grande économie de temps et la certitude de partager un contenu engageant.

👉 Utiliser Instagram pour tester la performance de vos futures publications Facebook

Sur les comptes de Je Bosse en Grande Distribution, on utilise beaucoup Instagram pour comprendre les contenus qui génèrent de l’engagement. Nous partageons les photos que nous recevons de nos abonnés.

Instagram est moins pénalisant si on partage des contenus peu engageants, à la différence de Facebook. C'est une des raisons pour lesquelles nous y sommes plus actifs et postons de manière plus régulière.

Nous nous servons beaucoup d’Instagram pour détecter les contenus à fort taux d’engagement. Nous les partageons et nous analysons ce qui fonctionne. Et si ça marche sur Instagram, ça marchera sur Facebook.

👉 Éviter les verbes conjugués à la deuxième personne du pluriel

C’est une grande erreur du community management. Utiliser les verbes conjugués à la deuxième personne du pluriel est une manière assez infantilisante de communiquer sur les réseaux sociaux : “découvrez notre vidéo”, “cliquez ici pour en savoir plus”, “rendez-vous en boutique pour découvrir nos photos” et bien d’autres exemples. Plus vous direz aux gens ce qu’ils ont à faire, moins ils le feront...

Pour bien communiquer sur les réseaux sociaux, évitez au maximum ces formes de langage.

Proposition de correction :

“C’est l’histoire d’une marque qui propose des rillettes de poissons depuis plus de 60 ans et dans la plus pure tradition.

Cette histoire c’est celle du  “Grand Lejon”, des produits fabriqués à Binic dans les Côtes d’Armor, juste à côté de chez nous. La marque locale se distingue par ses produits d’exception et un savoir-faire transmis de génération en génération.
Proposition de correction :

“Des poissons frais emballés, en fonction des arrivages du jour même”, c’est la promesse de notre équipe du rayon marée.

Toute l’équipe du rayon marée est fière de vous proposer des produits de qualité chaque jour : daurade, morue, cabillaud, lotte… il y en a pour toutes les préférences !

👉 Temporalité : donner une espérance de vie supérieure aux publications

La durée de vie d’une publication sur les réseaux sociaux dépasse rarement les quelques heures (environ 6 à 7 heures en moyenne).

Pour maximiser la durée de vie d’une publication sur les réseaux sociaux, évitez toutes notions de temporalité, c’est-à-dire tous les mots comportant une notion de temps : “aujourd’hui”, “cette semaine”, “ce mois-ci” ; plus la publication est fixée dans le temps, moins celle-ci est virale et moins elle est vue.

Exemple typique avec cette publication qui en plus d’être publication “promotionnelle” est également très marquée dans le temps avec “aujourd’hui”.

En bas à gauche du visuel ci-dessous, vous avez la courbe de viralité du contenu. On s’aperçoit notamment que la durée de vie du post est de seulement 1h. Facebook ne lui laisse aucune chance d’être vu.
À titre de comparaison, voici un post à vocation plus virale. L’indicateur de viralité, en bas à gauche, montre que la publication est apprécié des utilisateurs et donc de l’algorithme.

👉 Utiliser la voix active, au détriment de la voix passive

Là encore, c’est une erreur de langage à bannir sur les réseaux sociaux. Dans les publications que vous utilisez, le recours à la voix active est plus engageant que la voix passive.

Explications :

La voix active c’est quand le sujet fait l'action. Exemple : le chef boucher prépare des brochettes pour le rayon.

À la voix passive, le sujet subit l'action. Exemple : des brochettes sont préparées par le chef boucher.

La nuance est fine, mais le lecteur s'identifie plus facilement avec un sujet qui porte l’action que quelqu’un qui la subit.


En espérant que ces 5 conseils très opérationnels soient directement activables pour dynamiser votre visibilité.

Communication Locale

Jonathan Le Borgne Twitter

Éditeur de Je Bosse en Grande Distribution. Passionné par la transition numérique des entreprises. Consultant, formateur et stratège en communication digitale pour la grande distribution.

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