Une étiquetage sur les produits qui dit si le poulet était heureux

Car avant de finir dans votre assiette, les marques cherchent désormais à vous informer sur le bien-être des animaux que vous consommer.

Cette initiative vient du groupe Casino.

Limité au poulet, l’étiquetage donne des indications sur le traitement des bêtes, de la naissance, à l’élevage et l’abattage. La démarche est soutenu par ces trois associations : Compassion In World Farming France (CIWF France), la Fondation droit animal (LFDA) et l’association Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA). Ces dernières ont porté le projet, jusqu’à présent inexistant sur le marché.

Comment ça fonctionne ?

L’étiquetage présente des pictogrammes indiquant quatre niveaux de qualité, sur une échelle de A à D. Cette classification est basée sur 250 critères. Sont ainsi évalués : l’espace alloué à chaque poulet, l’enrichissement du milieu de vie (la présence de perchoirs par exemple), la présence d’un parcours extérieur ; une manière d’évaluer si le poulet est heureux ! Le poulet le mieux classé doit être loin de l’élevage intensif qu’on peut parfois voir sur des images avec des poulets entassés les uns sur les autres, sans lumière naturelle…

Matthieu Richet, directeur de la “politique responsabilité sociétale des entreprises” (RSE) du groupe Casino explique cette initiative : “En magasin, nos clients pourront connaître le niveau de bien-être animal du produit qu’ils achètent. Ce sera un étiquetage simple et lisible, pour qu’ils orientent leur acte d’achat vers les produits mieux-disant en terme de bien-être animal s’ils le souhaitent”.

Pour le moment, cette démarche est réservée uniquement à la viande de poulet, six références au total. Elles seront mises en vente à partir du 10 décembre dans 5000 magasins.

Sensibiliser le consommateur

La démarche vise également à encourager des changements de consommation. Selon les associations, c’est un moyen d’expliquer aux consommateurs la réalité de l’élevage de poulets afin de sensibiliser à une consommation plus responsable. Parallèlement, il s’agit aussi de soutenir les éleveurs qui s’engagent en faveur du bien-être animal.