« Ce ne sont pas les mots qui comptent, ce sont les actions » : Maël Le Moal décrypte la politique RSE de Leclerc

Entretien avec Maël Le Moal, monsieur développement durable au sein de Leclerc
« Ce ne sont pas les mots qui comptent, ce sont les actions » : Maël Le Moal décrypte la politique RSE de Leclerc
Maël Le Moal, adhérent du Leclerc Granville et responsable du pôle développement durable au sein de Leclerc

Au palmarès des entreprises les plus responsables, l'enseigne Leclerc est très régulièrement citée et placée dans les entreprises engagées. Ce virage RSE s'est accéléré ces dernières années. Portée par la voix de Michel-Édouard Leclerc lui-même qui confirme « des choix stratégiques », la responsabilité sociétale des entreprises est une préoccupation au sein de l'enseigne : « la préoccupation sanitaire est venue renforcer la nécessité de proposer un modèle alimentaire plus vertueux, conciliant alimentation et santé, privilégiant le local, le naturel, moins demandeur de produits transformés, plus exigeants en matière d’impact environnemental et de transparence », explique-t-il ici dans un document.

Derrière l'outil de communication que la RSE est devenue, se cachent surtout des actions locales. Pour en parler, nous avons invité sur le podcast Maël Le Moal. Lui, qui porte trois casquettes, - celles d'adhérent du Leclerc Granville, responsable du pôle développement durable au sein de Leclerc et vice-président de Perifem-, était notre invité idéal pour parler des initiatives locales entreprises par les super et hypermarchés de France.

Il confirme que la RSE n'est pas une simple démarche dictée par des impératifs juridiques ou économiques, mais qu'elle mise en place par une réelle volonté de contribuer positivement à la société et à l'environnement.

« La vision de Leclerc pour les 5 à 10 prochaines années inclut les sujets du carbone, des énergies renouvelables, du gaspillage... Cela nous engage dans un calendrier de travail et de réflexion chargé, » précise Maël Le Moal.

La volonté de réduire l'empreinte carbone des super et hypermarchés

La réduction de l'empreinte carbone est au cœur des préoccupations de Leclerc. Responsable du pôle développement durable, Maël Le Moal - qui est la voix de l'enseigne sur ces sujets - souligne dans un premier temps l'importance de la collaboration entre les distributeurs et leurs fournisseurs pour atteindre cet objectif.

« Le fournisseur et le distributeur ont une responsabilité partagée sur l'empreinte des produits [...] On doit s'engager ensemble pour réduire les émissions carbone. ».

Avec plus de 90% de son empreinte carbone liée aux produits vendus, l'enseigne comprend l'ampleur du défi : « avec nos fournisseurs, cela se fait de concert avec nos fournisseurs dans l'accompagnement, dans l'échange avec eux. Il y a le principe de la de part du partage de la comptabilité carbone, c'est-à-dire que le fournisseur et le distributeur, ils ont une responsabilité ».

Au-delà de l'empreinte carbone de produits, notre invité explique également que l'enseigne avance aussi très rapidement sur d'autres leviers : « l'installation de panneaux photovoltaïques et de bornes de recharge, soient aussi importantes »

L'impact environnemental des produits reste prioritaire.

Pour lire la suite de cet article, vous devez vous connecter