Sexisme et harcèlement en grande distribution : les femmes ne sont pas épargnées

Aujourd’hui, pas facile d’être une femme en magasin.
Sexisme et harcèlement en grande distribution : les femmes ne sont pas épargnées

Vous avez été nombreux à raconter vos anecdotes sur la page Facebook et le compte Instagram. Avec toutes ces anecdotes aussi épiques, on a été obligé de faire une compilation des meilleures d’entre elles.

Aujourd’hui, pas facile d’être une femme en grande distribution sans être confronté aux remarques sexistes de certains clients. Bravo à certaines pour la répartie !

1 . Un jour au rayon poissonnerie un client a voulu que je lui écaille son poisson. Pendant que je préparais le poisson il a soudainement des paroles très… rentre-dedans. Le poisson prêt, je me retourne et je lui dis sur un ton sec : “Est-ce que je vous coupe la queue ?”. Il a de suite changé de visage, il a répondu non et est parti avec son poisson sans dire au-revoir.

2 . Un jour, je suis dans mon rayon, pas loin des produits étrangers. Et là, un client âgé me dit : “Y’a du chat là-dedans ?”. Il se répond à lui-même : “Ah ça tombe bien, je suis un excellent bouffeur de chatte.

3 . Un jour en caisse, un client me demande à quelle heure je fini ce soir. Je lui réponds que ça ne le regarde pas. Et lui de me répondre : “C’est dommage, j’aimais beaucoup vos lèvres, je les aurais bien vues sur ma b***. C’était un mercredi à 15h, mon troisième jour de caisse seulement.

4 . Je suis bouchère et certains clients ont déjà refusé que je les serve parce que je suis une femme, et donc selon eux pas un vrai boucher.

Des situations inconfortables

5 . Un jour à ma caisse, un client habitué du magasin, vient et me regarde longuement. Il me dit : “Toi, je te prendrais bien sur le capot de ma voiture”. Je suis resté sur le cul…

6 . Un jour en caisse je dis aux clients qui attendent que je suis ouverte. Bien sûr en parlant de la caisse. Et là, un client avec son caddie rempli me dit : “Ouverte à tout ?”.

7 . Un jour, je mets en rayon et j’utilise le tabouret pour les produits en haut de la gondole. Et là un client passe et me dit : “Dommage que les employées ne bossent pas en jupe”. Perversité niveau 3000.

8 . Un jour aux caisses rapides, je demande à un client comment il paie. Et lui de me répondre : “En nature c’est possible ?

9 . Un jour un client m’a souhaité de joyeuses fesses au lieu de joyeuses fêtes…